Carnet de Voyage Zanzibar

 Zanzibar, destination mythique, aux portes de l'Orient. J'en rêvais.
Escale à Mascate, au sultanat d'Oman. Chaleur suffocante en sortant sur le tarmac. Plusieurs heures d'attente avant de reprendre l'avion qui nous emmène à Zanzibar. L'occasion de croquer les femmes en noir et les hommes en blanc.  

 Premiers contacts avec les enfants de Zanzibar, au sourire radieux, ravis de la distraction que nous leur offrons. Ils rient aux éclats en se regardant sur les dessins, se moquent d'eux même et de nous. Les mères veillent, houspillant leur progéniture, mais elles aussi meurent d'envie de voir les croquis et jettent un regard à la sauvette sur les carnets.


 Sur la plage, chaque matin, c'est un spectacle magique qui s'offre à nous. Les femmes ramènent leur chargement d'algues sur leur tête. Port altier, élégance suprême, ce sont des déesses qui glissent silencieusement sur l'eau.
 Ah, le dala dala. A essayer absolument. Surtout si vous avez des fesses rembourrées et un moral à tout épreuve. Cahin, caha, cahot... Aïe, aïe, aïe !
 Les petits singes rouges, aux longs sourcils, sautent d'arbres en arbres, s'amusent de nous, font leur spectacle, ou dorment d'un sommeil du bienheureux, de tout leur long sur une branche d'arbre.

 STONE TOWN, ses ruelles étroites, ses odeurs, ses couleurs, ses portes somptueuses, ses palais délabrés et son riche passé. Entre Marrakech et La Havane, elle scintille malgré sa dégrépitude. On s'y sent bien, on arpente ses rues et on hume le parfum des épices qui se distille doucement sous la chaleur africaine.

 




 Au nord de l'ile, Nungwi est un gros village de pêcheurs mais aussi une fabrique de boutres,  ces bateaux en bois. Les hommes jouent d'un étrange instrument pour percer les trous, à l'ombre des tissus tendus.
 Kiwenga et ses plages. L'océan indien a mille couleurs. Il oscille entre bleu outremer, bleu turquoise, saphir, émeraude, violine.... S'y baigner est un régal. Et que dire de ses plages désertes ? Un petit goût de Paradis.

Derniers jours à Kiwenga. Le soir, les masaïs rentrent le troupeau de vaches au village. La première fois, j'ai oublié mon appareil photo. Furieuse contre moi, je tente un croquis pour saisir le troupeau, en 5 mm. Je suis contente. Mais la deuxième fois, je ferai clic clac pour immortaliser la scène.

 


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